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MIZUMOTO

Film 6K, 20:22 min. DCP, Dolby Digital 5.1

MIZUMOTO, une galerie de portraits dans un huis-clos queer rétro-futuriste, dont les protagonistes sont rassemblés autour du pouvoir de l’eau et de sa potentialité : l’aqua-métaphysique. Cette discipline réinterprète l’état des connaissances, dans l’euphorie provoquée par la multiplication des dispositifs. Les identités s’expriment comme des cellules distinctes, rassemblées par un flux relationnel, fait de musique, d’échanges et d’interprétations. Conducteur des informations, l’eau évoque à la fois le big data et une condition humaine transitoire, entre nouvel humanisme et transhumanisme capitaliste. Les symboles en présence évoquent des figures urbaines traversées par l’instinct primitif de la survie. Chaque personnage négocie sa place à la mesure de ses connaissances et de ses obsessions.

Phénomènes quantiques entremêlés, révolution de la médecine, synthèse par la musique : un futur fantasmé où le « sonic fluid », substance originelle, faisant la loi depuis que les recherches scientifiques sur la mémoire de l’eau ont abouti à une nouvelle révolution digitale. Matérialisée par un espace-temps en huis clos, celle-ci s’inscrit sans linéarité, dans le maelström des liens tissés entre le cycle de l’eau et les réseaux d’information du web. L’humanité, data center de l’eau et de sa mémoire cachée, contemple désormais la technologie comme le lieu d’une impossible rédemption, soumise à sa force insondable.

 

Théo-Mario Coppola

 

Une production Le Fresnoy, Studio National

Avec la participation du CNC, DICRéAM

Crédits

 

musique: Jonathan Musialski Vasques Vives Virbela © Michael Monzies, conception des vasques Corentin Spriet (TISBio, UGSF) pour les images de biophotonique Yann Olivaux, biophysicien et hydrosophe, référent en science de l'eau Professeur Marc Henry, président de l'association natur'Eau Quant

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